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IMENA (Institut de medecine nucléaire d'Abidjan, CHU de Cocody)

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Qui sommes-nous

Qu’est-ce que la Médecine Nucléaire ?

La médecine nucléaire est la spécialité médicale qui utilise les propriétés de la radioactivité à des fins médicales. Elle offre un outil de diagnostic très performant. Ce dernier est utilisé pour de nombreuses de pathologies telles que les maladies cardio-vasculaires, cancéreuses, uro-néphrologiques, endocriniennes, ostéoarticulaires, pneumologiques, neurocérébrales...

La médecine nucléaire utilise des produits radioactifs, sous forme de médicaments dits radiopharmaceutiques. Le mot nucléaire ne doit en aucun cas vous effrayer, car la radioactivité utilisée a tout simplement pour origine le noyau de l’atome, constituant élémentaire de toute matière. Comme tout grand domaine médical, la médecine nucléaire a un double objectif :

Objectif diagnostique (95%) :
90% par scintigraphie simple et scintigraphie hybride (SPECT-CT, TEP-CT, TEP-IRM) et 5% par RIA

Objectif thérapeutique (5%) :
Radiothérapie interne vectorisée, irathérapie


En Côte d’Ivoire, la médecine nucléaire a été initiée par le Pr Achy O Bertin, sous la houlette de Feu le Professeur DJEDJE André Théodore.

Qu’est-ce qu’un radiopharmaceutique ou RPM ?


- Un RPM est un médicament radioactif prescrit par le médecin nucléaire et qui a la propriété de se fixer sur l’organe ou le tissu à explorer au cours de l’examen.
- C’est ce produit radioactif qui a cette capacité fantastique d’émettre des rayonnements qui seront détectés sous forme d’images.
- Contrairement aux autres médicaments, le RPM ne peut pas être stocké car il se désintègre avec le temps, en perdant l’intensité de son énergie.

Quel est l’historique de la médecine nucléaire en Côte d’Ivoire ?


Historique de la coopération de la CIV avec l’AIEA en matière de médecine nucléaire : une coopération de plus de trente ans

L’introduction de la Médecine Nucléaire en Côte d’Ivoire (CI) s’inscrit dans le cadre de la coopération avec les Nations Unies en matière de développement durable. Les échanges avec l’AIEA et l’Etat de CI démarrent par le premier Programme de Coopération Technique sur la création du service de référence de MN nommé IVC/6/002 en octobre 1992. Cet appui de l’AIEA se concrétise dès 1997 par la formation diplômante des 2 premiers médecins nucléaires, puis par l’équipement dudit service en gamma caméra simple tête, en intrants pour les scintigraphies planaires et en compteur gamma et intrants pour les dosages RIA des hormones et marqueurs tumoraux. Cette coopération avec l’AIEA a abouti à la construction et à l’équipement en 2012 du nouveau centre de Médecine Nucléaire érigé en Institut et fonctionnant depuis 2014. La coopération avec l’AIEA a continué jusqu’à ce jour, permettant d’aboutir en 2012 à des dons d’équipement à l’IMENA, dont la construction a été entièrement financée par l’Etat de Côte d’Ivoire à hauteur de 3 milliards de francs CFA.


L’environnement légal et règlementaire au plan interne

Les bases du système réglementaire de radioprotection et de sûreté existent en Côte d’Ivoire depuis 1991 avec le décret n°91-654 du 9 octobre 1991 portant création de la sous-direction de la protection contre les rayonnements ionisants (SDPRI) du Laboratoire national de santé publique (LNSP). Puis, la loi cadre du nucléaire a été renforcée par la loi 2013-701 du 10 octobre 2013 relative à la sûreté et à la sécurité nucléaires et à la protection contre les dangers des rayonnements ionisants, créant ainsi l'ARSN (Autorité de radioprotection, de sûreté et de sécurité nucléaires) par décret N°2014-361 du 12 juin 2014.
L'ARSN, a les moyens nécessaires pour superviser le travail de tout projet et assurer la sécurité tout au long du projet.

L’ARSN a ainsi délivré à l’IMENA depuis janvier 2020, l’autorisation de détention de sources radioactives pour des fins pacifiques et l’agrément de réalisation des activités hospitalières en médecine nucléaire.


Etat des lieux de la médecine nucléaire en Côte d’Ivoire

Les atouts de l’IMENA

L’IMENA permet à la Côte d’Ivoire de faire valoir les atouts suivants :

- être le premier pays africain à disposer d’un bâtiment architectural avec tous les services de médecine nucléaire réunis, et fonctionnant comme un Etablissement Public National depuis son ouverture officielle en 2023.
- rehausser le plateau technique médical du pays. En effet, la scintigraphie en Médecine Nucléaire est la seule technique d’imagerie capable de suivre le métabolisme d’organes et de poser ainsi un diagnostic précoce ;
- être un soutien indispensable au CNRAO dans l’armement efficace contre les cancers, et pour les autres maladies chroniques qui sont en général un obstacle majeur au développement socioéconomique ;
- rentabiliser en termes d’économie de santé, en réduisant les centaines d’évacuations sanitaires annuelles et onéreuses, par manque de soins en médecine nucléaire ;
- être un tremplin pour les futurs projets innovateurs tels le projet d’investissement dans des équipements de pointe les plus récents, tels le DUO TEP-SCAN (PET-CT) - CYCLOTRON







ORGANIGRAME DE L'IMENA





Quelle est l’organisation de l’IMENA ?

L’IMENA dispose, pour son fonctionnement

  • d’un Conseil d'Orientation et de Surveillance
  • d’une Direction GénéraleLe
  • Conseil d’Orientation et de surveillance (COS) de l’IMENA
Le Conseil d’Orientation et de Surveillance de l’IMENA est composé de dix membres ainsi qu’il suit :
  • Collège de personnes qualifiées issues des Ministères Techniques :
  • - un représentant du Ministre chargé de la Santé : Président ;
    - un représentant du Ministre chargé de la Défense ;
    - un représentant du Ministre chargé de l’Economie et des Finances ;
    - un représentant du Ministre chargé du Budget ;
    - un représentant du Ministre chargé des Mines et de l’Energie ;
    - un représentant du Ministre chargé de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.
  • Collège des collectivités :
  • - un représentant du Conseil Municipal du lieu d’implantation ayant des connaissances en Santé ou un représentant du District Autonome ou à défaut du Conseil Régional ayant des connaissances en Santé.
  • Collège des usagers
  • - un représentant de la société savante en cancérologie ou d’organisations non gouvernementales intervenant dans le domaine de la santé ;
    - un représentant d’associations de malades, régulièrement constituées.
  • Collège du personnel
  • - un représentant choisi parmi l’ensemble du personnel de l’IMENA.

Le Président et les membres du Conseil d’Orientation et de Surveillance sont nommés par décret pris en Conseil des Ministres, sur proposition des autorités dont ils relèvent. Ils sont révoqués dans les mêmes conditions. En cas de vacance de siège par décès, démission, révocation d’un membre du Conseil d’Orientation et de Surveillance, il est pourvu à son remplacement dans les mêmes conditions que celles de sa nomination. Les membres du Conseil d'Orientation et de Surveillance perçoivent une indemnité de session à l’occasion des réunions conformément à la réglementation en vigueur. Le Directeur de l’IMENA participe aux sessions du Conseil d'Orientation et de Surveillance en qualité de Secrétaire avec voix consultative. Le contrôleur budgétaire et l’agent comptable y participent avec voix consultative. Organisation de la Direction Générale de l’IMENA.



La Direction Générale comprend :


- un Directeur Général ;
- une équipe de Direction ;
- des Services rattachés à la Direction Générale ;
- un Conseil scientifique.
La Direction est placée sous la responsabilité du Directeur Général assisté d’un Directeur Adjoint.

Le Directeur Général


Le Directeur de l'IMENA est nommé par décret pris en Conseil des Ministres, sur proposition du Ministre chargé de la Santé, après appel à candidature, pour une période de trois ans, renouvelable une fois. Il signe un contrat de performance de trois ans avec le Ministre chargé de la Santé.
Il assure l’administration et la direction générale de l’IMENA et en tient le Conseil d’Orientation et de Surveillance informé. Il représente l’établissement dans tous les actes de la vie civile et juridique.
Il veille à la préparation, au bon déroulement des séances du Conseil d’Orientation et de Surveillance et à l’exécution des recommandations issues des réunions précédentes. Il prépare et soumet au Conseil d’Orientation et de Surveillance le projet d’établissement hospitalier. Il exerce son autorité sur l’ensemble du personnel, dans le respect des règles déontologiques et professionnelles qui s’imposent aux professions de santé. Il est ordonnateur des dépenses et peul déléguer sa signature dans des conditions fixées par arrêté du Ministre chargé de la Santé.

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